Photo de Rennett Stowe sur le site www.flickr.com - Licence CC BY 3.0

Le genre Typha (Massette) compte 10 à 12 espèces végétales monocotylédones selon "Wikipedia", (14 d'après "GRIN", 20 d'après "NCBI" et 38 selon "The Plant List") appartenant à la famille des Typhacées (tribu des Typhées), dont il est le genre fondateur, originaires des régions tempérées de l'hémisphère nord aux régions tropicales de l'hémisphère sud.

Son nom, qui lui a été donné par Carl von Linné au XVIII° siècle, aurait plusieurs origines étymologiques. Il viendrait selon certains du grec ancien "tuphé" (roseau), selon d'autres du grec ancien "tiphos" (marais) ou encore du latin "tufa" (toupet, touffe) pour les inflorescences et les infrutescences de ces plantes (qui leur valent d'ailleurs le nom populaire de "Quenouilles").

On trouve les massettes essentiellement sur les berges ou dans les étangs, mares et cours d'eau. Il faut rester prudent quand on implante des massettes, elles sont très colonisatrices.

Photo de Forest & Kim Starr sur le site http://www.starrenvironmental.com - Licence CC BY 3.0

Les massettes sont des plantes herbacées vivaces à feuillage caduc hautes de 50 centimètres à plus de 2 mètres.

Etablies sur une souche rhizomateuse, elles ont tendance à coloniser rapidement l'espace en éliminant de surcroît la flore en place, jusqu'à assécher complètement un plan d'eau.

Leurs tiges cylindriques, glabres, dressées et creuses portent à leur extrémité les inflorescences et à leur base de longues feuilles disposées de façon alterne. Ces feuilles, dites "rubanées" (linéaires) sont engainantes et sont autant, voire plus hautes que les tiges. Elles présentent un apex pointu, une nervation parallèle et un contour entier.

Photo de Carla Pinto Cruz sur le site http://flora-on.pt - Licence CC BY-NC 3.0

Les massettes sont des plantes monoïques fleurissant du printemps à l'automne, de mai à octobre selon les espèces.

Elles se caractérisent par des inflorescences terminales très décoratives en épis cylindriques. En fait chaque chaume porte 2 épis, l'un brun foncé et de bonne taille portant les fleurs femelles pistillées, l'autre, plus grêle, situé au-dessus du précédent, portant les fleurs mâle staminées.

Mâles ou femelles, leurs fleurs asépales et apétales présentent des soies nombreuses d'égale longueur entourant les organes sexuels (les 1 à 8 étamines des fleurs mâles ou l'ovaire supère surmonté d'un style unique à un seul stigmate des fleurs femelles). Leurs innombrables fruits pourvus d'ailes sont des akènes minuscules (on en dénombrerait jusqu'à près de 300.000 provenant d'un seul épi femelle).